Le prologue des Aitia de Callimaque représente une source d’inspiration fondamentale pour les poètes latins. Nous proposons de le relire dans son ensemble, sans cacher ses difficultés herméneutiques, mais en essayant surtout de mettre en valeur la richesse des expressions qu’il contient et que l’on retrouve à Rome, à la fois comme images littéraires et comme « mots-clés » des programmes poétiques à la fin de la République et au début de l’époque impériale.