ERAMA
21 et 22 novembre 2013 - Journée 2

Problématique

Au‑delà du hic et nunc, com­ment ins­crire son auto­rité dans l’espace et dans le temps ?

Le second axe de réflexion que nous nous pro­po­sons pour le col­lo­que inter­ro­gera l’ins­crip­tion de l’auto­rité dans l’espace et dans le temps. Il s’agira d’étudier les modes de dif­fu­sion aux­quels ont recours les tenants d’une auto­rité pour affir­mer leur posi­tion – que ce soit pour l’établir, le main­te­nir ou en forger le sou­ve­nir col­lec­tif.

Dans ce cadre, plu­sieurs pistes peu­vent être rete­nues : s’ins­crire dans une lignée à tra­vers l’usage de son nom per­met‑il tou­jours de se reven­di­quer de son auto­rité ? Comment s’exprime l’auto­rité dans les choix archi­tec­tu­raux ? Il faudra notam­ment s’inté­res­ser aux rap­ports entre com­man­di­taire et des­ti­na­taire, et à la signi­fi­ca­tion des styles et sym­bo­les archi­tec­tu­raux choi­sis en un lieu et en un temps donnés, afin de com­pren­dre leurs fonc­tions et leur portée au regard de l’auto­rité qu’ils pro­meu­vent. Dans ce cadre, les monu­ments funé­rai­res et leurs épitaphes obéis­sent‑ils aux mêmes logi­ques de repré­sen­ta­tion ?

À côté d’une ins­crip­tion sta­ti­que dans l’espace, l’auto­rité se dif­fuse également de manière plus dyna­mi­que à tra­vers les échanges économiques et cultu­rels : la cir­cu­la­tion des mon­naya­ges semble être un vec­teur pri­vi­lé­gié pour la pro­pa­ga­tion d’une auto­rité cen­trale. Quels sont alors les signes visuels qui assoient cette auto­rité et com­ment impo­se‑t‑on une mon­naie ?